3 actions rapides pour améliorer la performance de votre entreprise
Plusieurs PME ont été impactées par le ralentissement économique des derniers mois. Certaines entreprises se sont ajustées rapidement – leurs attitudes constantes de rigueur et leurs attentions extrêmes aux KPIs leur ont permis de corriger rapidement le tir.
Je constate toutefois que la majorité des entreprises a résisté, en espérant que la situation se corrige favorablement d’ici quelques mois…
Dans la vie d’un entrepreneur, les changements favorables arrivent rarement sans effort!
Personnellement, je préfère choisir le scénario qui me pousse à devenir meilleur plutôt que d’attendre que le contexte redevienne favorable. Si je suis trop pessimiste (j’ai une formation comptable!) – quant au retour au normal de l’économie – je retrouverai ma rentabilité plus rapidement et j’aurai aussi des ressources financières disponibles pour déployer mes stratégies de croissance. Et c’est sans compter que j’aurai protégé le moral de mes équipes!
Voici donc 3 actions pour améliorer rapidement la performance de votre entreprise :
1 Briser l’isolement
Ce qui se produit au sein de votre entreprise se produit simultanément chez vos pairs entrepreneurs.
Dans un groupe de pairs TEC-Canada, il est plutôt rare qu’un seul membre du groupe soit concerné par un enjeu présenté au groupe.
En fait, cela ne m’est jamais arrivé!
Et c’est aussi l’opinion de mes membres.
Quand je demande à mes membres, ce qu’ils retirent de leur groupe TEC, c’est souvent leur réponse, comme en témoigne Martin McNicoll, ex-président de Solution Guru et maintenant PDG de La Distillerie des cantons de l’Est. https://youtube.com/shorts/xZaX_HypVME?si=V089aXD8tc5OPJgd )
Je vous suggère d’ailleurs l’excellent livre de Leo Bottary. Leo est un conférencier officiel de TEC-Canada. Pour mieux le connaître, je vous invite à regarder ce webinaire https://tec-canada.com/webinars/who-you-surround-yourself-with-matters-leo-bottary/
2 Faire face à la réalité
On a tous besoin de savoir où on s’en va!
Et on a besoin d’un plan pour avancer et pour se structurer.
Et on est tenté de prédire l’avenir… Parce que ça fait partie du plan.
Le problème, C’est que personne ne peut prédire l’avenir!
Alors, pourquoi essaye-t ’on?
Et quelle est la solution?
Laquelle des réalités doit-on retenir pour nos choix stratégiques?
Voici ma solution :
Demandez à votre contrôleur financier ou à votre CFO de vous préparer 3 scénarios pour la prochaine année:
- Scénario A : Basé sur la continuité par rapport à l’année précédente
- Scénario B : C’est une version plus pessimiste que ce que vous espérez (en tenant compte d’une baisse potentielle de vos ventes et d’une perte potentielle de part de marché ou de quelques clients)
- Scénario C : C’est une version plus optimiste que ce que vous espérez (en tenant compte de nouveaux produits et de nouveaux clients)
Ces états financiers prévisionnels vous ramèneront à la réalité.
Est-ce que la version pessimiste est vraiment si catastrophique? Comment pourriez-vous mieux vous y préparer?
Et la version optimiste, quelle est son implication en termes d’investissements? Quels sont vos besoins de financement? Et quels sont vos besoins en recrutement?
Planifier la prochaine année sans des prévisions éclairantes serait comme pousser une équipe à avancer en pleine nuit sans lampes frontales!
Un entrepreneur est un sportif de haut niveau : il doit pouvoir performer dans tous les scénarios!
« Le sport de haut niveau n’a pas l’exclusivité de la résistance au changement. Si vous vivez des situations similaires en entreprise, quelques conseils : Le regard porté sur un nouveau contexte compte bien plus que le contexte lui-même. Il est déterminant pour la suite des événements : on s’approprie et on exploite bien mieux une évolution qu’on accepte et dont on cherche les bons côtés. Vous trouverez toujours plus de plaisir et de motivation à épouser le changement qu’à vous y opposer par tous les moyens. » – Edgar Grospiron
Et si vous visiez tout simplement plus haut?
C’est-à-dire?
Ne laissez pas passer une bonne crise sans en profiter!
– Winston Churchill
Votre but ultime, c’est-à-dire votre Infinite Game (Simon Sinek) ne se limite pas à la prochaine année!
Je suggère que vous profitiez de l’occasion pour vous projeter sur… 10 ans. Par expérience, réfléchir aussi loin que 10 ans est une excellente façon pour créer une réflexion stratégique d’innovation qui motivera vos troupes!
3 Développez votre Mindset avec votre coach
Développez un mindset de gagnant et assurez-vous que vos direct reports vous imitent!
Demandez-vous ce qui vous empêche d’être de nouveau optimiste quant au succès de votre entreprise. Et changez cette perception avec l’aide d’un coach exécutif.
Voici quelques éléments que vous pourriez travailler avec votre coach exécutif :
- Vivre le bon type de stress :
L’épuisement professionnel n’est pas causé par trop de stress.
Il est causé par le mauvais type de stress.
- L’illusion de l’urgence : Lorsque chaque échéance est communiquée comme étant urgente, cela apprend au cerveau à rester dans un état constant de combat ou de fuite, même lorsque le niveau de menace réel est faible.
- La résilience peut nuire :
Féliciter les membres de votre équipe d’avoir persévéré malgré l’épuisement ignore une réalité importante; la véritable résilience se construit par des cycles d’effort ET de récupération. Et non pas par une pression sans fin. - Le défi gérable :
Lorsque c’est difficile, mais avec des objectifs clairs, des ressources adéquates et le sentiment d’avoir le contrôle. Cette situation renforce l’efficacité et la confiance.
- Le chaos toxique :
Lorsqu’on sent l’accablement causé par des demandes contradictoires, un manque de soutien et le sentiment que le travail acharné ne sera pas reconnu de toute façon. Cette situation engendre l’épuisement professionnel.
Le rôle du leader est de façonner le type de stress que votre équipe subit en :
- Protégeant votre équipe du chaos inutile (demandes contradictoires des clients, administration inutile), mais en leur laissant les défis quotidiens de leur tâche.
- Concentrant leur énergie sur les facteurs qu’ils peuvent influencer et non sur ce qui est hors de leur contrôle.
- Célébrant les micro-victoires : La reconnaissance des petits progrès aide le cerveau à se recharger, tandis que se concentrer uniquement sur la ligne d’arrivée lointaine est épuisant.
- Prenant du temps de réflexion et du temps pour du travail moins stressant après des périodes intenses.
La santé mentale est une condition de la performance durable.
Réfléchissez à ceci : Quel type de stress alimentez-vous inconsciemment dans votre équipe (même avec vos meilleures intentions)?
Marc Blais, CPA
TEC Master Chair
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/marcblais007/
WEB : marcblais.com